J’ai fait imprimer des clichés à partir de négatifs retrouvés « par hasard » dans un tiroir.
Il y avait deux trois photos de nos voisins, du temps où leur fils et moi
étions camarades de classe.
Il y a deux semaines, de passage dans cette rue, je les ai glissées sous la porte
de leur maison, avec mon no de téléphone.
Mon camarade Philippe vient de m’ appeler, fort ému.
Il m’a remercié surtout pour la photo de son grand-père, et de sa maman.
Elle est morte il y a quinze jours.
C’est comme si j’avais volé un instant au temps.
Un instantané.
Du temps retrouvé…