Moi, je tiens tous les paris sur ton sacré coeur…
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Moi, je tiens tous les paris sur ton sacré coeur…
Quand je n’ai pas mes lunettes,
je t’aime comme un flou …
Une semaine décolle, mais j’ai du mal à planer…
Qu’on parle ici, qu’on parle là,
Qu’on parle anglais, qu’on parle françois,
qu’on parle breton ou alsacien,
On n’se comprend pas bien
Qu’on parle ainsi, qu’on parle ainça
On comprendra tout de travers
Qu’on parle de paix, de guerre ou de « ça »
On vous prend pour un fier
Qu’on parle haut, qu’on parle bas
Qu’on parle peu, beaucoup ou pas,
Qu’on parle mal, qu’on parle bien…
On n’se comprend pas bien…
Moi, je vous dis ça, je vous dis rien…
Bien entendu
Ainsi donc, Dominique avait un pseu…do : elle avait été ainsi « re-nommée »
par son père dès l’enfance.
DO … « petit nom » affectueux, car il paraît que DO-MI-NI-QUE prononcé en quatre syllabes était annonciateur, après un acte répréhensible, d’une fameuse remontrance.
Il y a fort à parier que c’est ce double « je » qui a un jour fini par faire éclore
ce besoin, cette envie de Dominique Costermans de s’intéresser au « déterminisme » du prénom. (1)
Quelle bonne idée ( et quel travail !) d’avoir rassemblé les témoignages de plus de 400 personnes sur leur façon de ressentir la sonorité, l’originalité – ou la banalité – , le sens, le symbole…de leur prénom.
Moi j’ai vécu un peu en marge de cette expérience…prénominale.
A l’école primaire, puis au collège, nous nous appelions, à l’exemple de nos professeurs,
par notre nom de famille.
Et cette identité flagrante, forte, officielle et sans équivoque
m’a proprement rendu mon patronyme familier, utile et supportable.
Devenu « quelqu’un » avec ce nom « propre » dans mon rôle social, il aura fallu que je me risque dans une carrière artistique pour me singulariser en choisissant un surnom très court, « Phil », qui me rappelle aussi mes années d’enfance, lorsque j’étais infernal et qu’on me disait:
– File!
Il m’a aussi rendu plus sympathique, plus abordable, – enfin, je crois – aux yeux de ceux que je côtoie dans ma vie de tous les jours.
Je crois bien que ce sur-nom m’a aidé à sur-vivre…
Quand on voit la carrière qu’on peut avoir avec un simple prénom
Antoine, Renaud, Julos, Barbara … pourquoi pas avec un sur-nom ?
En tout cas, on peut penser qu’être « re-nommé » fait beaucoup de bien à l’ego, hein Do?
(1) Comment je M’appelle, Porter un prénom, du déterminisme à la liberté,
Editions Academia, LLN, Sorti en librairie ce 11 mars 2016
J’ai eu le plaisir de voir ce texte publié
sur le site
spécialisé en textes courts
http://www.courteslignes.com/drole-de-cocktail/
– On trouve intelligents
les gens que l’on comprend.
Compris?
– Euh…
Il y a un temps pour tout…
On en a eu du bon, et on s’ en souvient bien
Mais c’est celui qu’on a, qui fait le plus de bien…
C’ est en hiver que l’être prend corps près de l’âtre…
Dire que c’est parce qu’on est vivant, ici, maintenant…
Que l’on peut dire, à tout moment : » Je suis partant ! «