Quand je disais à ma grand-mère :
– J’ai peur d’aller à mon examen…
Elle me répondait :
– Si tu as peur, prends un bâton!
Et rien que de m’imaginer en salle d’examens avec un bâton …
je partais au collège, le coeur content…
Quand je disais à ma grand-mère :
– J’ai peur d’aller à mon examen…
Elle me répondait :
– Si tu as peur, prends un bâton!
Et rien que de m’imaginer en salle d’examens avec un bâton …
je partais au collège, le coeur content…
Certaines femmes ont un don pour attirer des cons.
Pour d’autres, c’ est juste l’inverse…
– Chenille vois pas très clair alors je papillonne …
Bien souvent, si les étudiants supportent de se faire chi..
durant leurs études, c’est parce qu’ils espèrent, un jour,
avoir leur papier.
Dans ma langue maternelle je comprends fort bien, trop bien les mots…
alors ils m’interpellent, me donnent leurs sons et leur sens trop clairement
et je les ressens trop vite, et trop fort.
Dans une langue étrangère je ne comprends pas toujours tous les mots
alors je les laisse filer comme une musique lointaine, incertaine,
comme des échos de brouhaha dans une salle comble de restaurant ;
ils s’éloignent de moi, comme d’étranges petits sons … étrangers.
Alors parfois, dans un cas comme dans l’ autre,
pour me retrouver
en paix avec moi-même
je fais la sourde oreille …
Le bonheur c’est une minute de silence
offerte par un sourd-muet
à un aveugle qui éteint la lumière .
Lors de la mise au lit de son petit garçon,
la maman le prévient avec un ton qui en dit long :
– Ecoute bien, je te préviens : si demain, tu m’ entends,
si DEMAIN tu as encore sali ton lit … tu verras ce que tu verras !
Et le lendemain, le bambin se sent dans le … pétrin
car il a encore « fait au lit ».
Quand sa maman approche du chevet du garçonnet pas net ( car il n’a pas peau nette )
celui-ci trouve ces mots pour chercher à se faire pardonner :
– Hein, maman, aujourd’hui c’est pas demain ?
Je pense que quand je pense je suis ce que je suis .
Cela me rappelle une fameuse devinette :
– Je suis ce que je suis. Mais je ne suis pas ce que je suis.
Car si j’étais ce que je suis, je ne serais pas ce que je suis.
Qui suis-je?
La réponse est : quelqu’un qui suit un corbillard.
(Le jeu de mots est basé sur le ‘suis’ du verbe suivre )
Ils en avaient rêvé. Ils en avaient parlé.
Puis ils s’étaient décidés et avaient tout planifié :
ils partaient pour presque 3 mois.
Ils s’étaient entraînés.
Mais bon …
Ils étaient super bien équipés.
Mais bon …
Ils y croyaient.
Mais bon …
Trois jours plus tard, ils étaient revenus, les pieds en sang.
Les voisins, un peu goguenards, firent ce commentaire :
– C’était couru d’avance !
Mais bon…
J’écris bien souvent comme je me parle à moi-même :
en suçotant les mots …